Opportunément, l’intervention s’effectuait à l’occasion de la Semaine de la Science consacrée à la rencontre entre le « monde » de la recherche et le « monde » scolaire. Thème au programme : « Sociétés et environnements : des équilibres fragiles ».

Questions abordées auparavant en cours : les rapports entre l’oekoumène (l’ensemble des milieux et des espaces habités par l’humanité) et plus largement l’oikos (l’environnement saisi à différentes échelles). Ainsi, à l’heure actuelle, économie et écologie sont-elles encore compatibles ?

Anderson Da Silva, dont les recherches portent sur l’étude des nuages de l’Arctique, traitait plus globalement du « Climat de la Terre au XXIe siècle ». Riche en documents et dense en informations scientifiques récentes, l’exposé portait en particulier sur la question du réchauffement climatique et de ses effets plus ou moins catastrophiques pour l’humanité tels qu’ont pu en rendre compte les médias l’été dernier.

« On enseigne bien ce qu’on cherche » dit un adage pris au philosophe Gilles Deleuze. Classes attentives ou plus « vivantes », vu la « sagesse » de l’auditoire en la circonstance, il semblerait que l’exposé ait captivé les élèves qui ont pu poser des questions et montrer leurs connaissances et leur intérêt pour le sujet.

Ci-dessous : une représentation graphique du réchauffement climatique à l’ère de l’anthropocène : période de l’histoire où les activités humaines marquent une influence directe sur le climat de la Terre.

M. Prunet, enseignant d’histoire-géographie, 20 octobre 2023